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  • Apprendre à dormir grâce à la Sleep Tech", un allié pour réussir le plan national en santé mentale

    1 praticien pour 220 patients Aujourd'hui, la France compte 84 000 psychologues et 15 000 psychiatres pour prendre en charge la santé mentale de tous. « Tous », ce sont 1/3 des Français (21 millions) qui déclarent avoir vécu des épisodes anxieux ou dépressifs au cours des 12 derniers mois ( enquête Santé publique France, 2022 ), souvent d'origine réactionnelle à un épisode de vie. « Tous », ce sont également les personnes atteintes de troubles psychiatriques sévères (schizophrénie, troubles bipolaires, dépressions résistantes, TOC, et autres troubles de la personnalité...), qui représentent 4 % à 5 % de la population (soit environ 2,5 millions). Source : santé publique France Cela signifie qu’en moyenne, un praticien aura à prendre en charge plus de 220 patients par an. Certes, c'est quatre fois moins qu'un médecin généraliste, mais nous savons tous que les soins en santé mentale nécessitent plusieurs séances d'une heure minimum quand le temps moyen d'une consultation de médecine générale est de 12mn et qu'un français La Mental Tech, un accélérateur du plan de santé mentale Les cas d'usages sont multiples et la séance de pitch  et le partage des conclusions du rapport sur l'IA en santé mentale l'association Mental Tech ce 14 novembre nous montre à quel point ces initiatives sont nombreuses. La technologie en santé mentale est aujourd'hui un allié précieux pour augmenter le praticien et les politiques de santé publique et notamment les trois volets principaux volets de : prévention, organisation des parcours de soins d'insertion pour les personnes en troubles de handicap. Sans imaginer des scénarios les plus futuristes avec une IA qui se substitue aux professionnels de la santé mentale, pensons aux nombreux usages du quotidien : Formation de tous  pour préserver sa santé mentale gérer ses émotions, se préparer aux examens, etc. Aide au diagnostic et à l'orientation : digitalisation des tests de psychométrie, voire des agents conversationnels pour aider à remplir ces tests, notamment de manière répétée, Motivation pour aider les patients à modifier leurs comportements et diminuer la charge émotionnelle, ...notamment à la mise en oeuvre des thérapies cognitives et comportementales; Suivi et d'évaluation. Et le sommeil dans tout cela : Apprendre à dormir, un puissant allié. Le manque de sommeil est tout d’abord un symptôme d’une santé mentale en déclin : troubles anxieux, stress, stress post-traumatique, troubles bipolaires, dépression – tous se répercutent sur le sommeil. Mais l’inverse est aussi vrai, notamment dans des situations de stress, d’anxiété ou de dépression : le manque de sommeil devient un facteur aggravant. Un engrenage pernicieux s’enclenche, car moins on dort, plus on se sent vulnérable, jusqu’à redouter de ne plus trouver le sommeil... et nous parlons ici des épisodes qui touchent la majorité des patients en santé mentale. Dans ces cas précis, apprendre à bien dormir, malgré tout, c'est adopter une hygiène de sommeil adaptée et contribuer l'efficacité de la thérapie principale sur les causes de l'anxiété, du stress ou de la dépression. Et finalement, personne ne nous a enseigné cela à l’école ; et pourtant, les règles sont simples, mais elles représentent encore un « nouveau défi » à gérer au quotidien, souvent seul, face à de nouveaux comportements à adopter. On retrouve ici les mêmes enjeux de motivation, de persévérance et de besoin d’encouragement. Entre EducTech et SleepTech, la technologie peut-elle aider à apprendre à dormir ? Évidemment... Mais là encore, il ne s’agit pas de se substituer à une personne capable de faire de la pédagogie sur l’hygiène du sommeil lors, ou en marge, d’une séance avec les psychologues. Nous le savons tous, tout se joue pendant et entre les séances. Le métier d’inSleepLab consiste à fournir aux praticiens du sommeil et de la santé mentale des outils d'accompagnement pour leurs patients, incluant la mesure du sommeil, la pédagogie et le suivi, afin d’identifier et encourager l’adoption de bons comportements. Nous intégrons ces outils dans les TCC de l’insomnie en y ajoutant une gamme complète de contenus d’e-learning dédiés au sommeil et adaptés aux contextes de vie spécifiques des patients (horaires décalés, travail intense...). À la clé : un gain de temps et une prise en charge plus efficace, centrée sur les difficultés du patient plus que sur la psycho-éducation. Pour découvrir nos solutions www.insleeplab.fr

  • Comment mesurer les pertes de performances liées à la privation de sommeil ?

    L'étude sur l'impact de la privation de sommeil sur les performances cognitives s'appuie sur les principales étapes suivantes : Sélection des participants  : Un groupe de participants est recruté, souvent des individus en bonne santé sans antécédents de troubles du sommeil, pour minimiser les biais. Groupes de contrôle et expérimentaux  : Les participants sont répartis en groupes, dont un groupe de contrôle bénéficiant d'une durée de sommeil normale (environ 7-8 heures par nuit) et des groupes expérimentaux soumis à différentes formes de privation de sommeil (totale, partielle, ou restriction chronique). Tests de performance cognitive  : Des tests cognitifs standardisés mesurent les fonctions critiques telles que l'attention, la mémoire, la capacité de traitement de l'information et la prise de décision. Ces tests incluent souvent des tâches de vigilance psychomotrice, des évaluations de la mémoire de travail et des tests de résolution de problèmes. Suivi physiologique  : L'activité cérébrale est surveillée par des électroencéphalogrammes (EEG) pour observer les changements dans l'activité neuronale. Ces mesures sont accompagnées de suivi du rythme cardiaque et de la variabilité de fréquence cardiaque, qui indiquent le niveau de stress et l’état d’éveil. Observations longitudinales  : Les participants peuvent être observés sur plusieurs jours ou semaines pour évaluer les effets cumulatifs de la privation de sommeil partielle chronique. Cela permet de voir comment la performance cognitive diminue progressivement au fil du temps. Questionnaires et auto-évaluations  : Des questionnaires mesurent la perception subjective des participants quant à leur niveau de fatigue, d’attention et de performance, ce qui permet de comparer la réalité mesurée et le ressenti.

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